Princess' Yellow Pearl ( Pv Kyo' )

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Un endroit dévasté au sein même de l'Océan Pacifique Sud, s'étendant sur plusieurs kilomètres. Aucune forme de vie n'y demeurait encore. Voici ce qu'avait retrouvé la jeune princesse de ce Royaume à son retour. En effet, elle avait été faire du shopping sur Terre avec sa " petite soeur " de coeur, la princesse de l'Atlantique Sud. Lorsqu'elles sont retournées chez la princesse de ce Royaume, la charmante enfant prénommée Sayuri, tout était en ruines. La pauvre criait après sa mère, heureusement, sa meilleure amie, sa plus fidèle servante, Misahi Aya s'était cachée et en sortant, avait prévenu Sayuri qu'elle devait se rendre immédiatement sur Terre pour s'installer à la Pension Aozora. Aya avait réussi à sauver quelques effets personnels de la princesse. Cette dernière cependant, fut traînée de force par ses deux amies, ne voulant pas abandonner sa mère, voulant chercher celle-ci partout pour la retrouver mais, c'était trop drangereux car, le semeur de troubles, champion en la matière d'ailleurs, n'était sûrement pas très loin.

Sayuri et Aya étaient donc arrivés la veille en soirée, après avoir fait un peu de shopping pour étoffer un peu lors bagages. Ce matin là donc, alors qu'Aya dormait encore, Sayuri elle, était réveillée depuis un bon moment déjà, victime d'un sommeil plus qu'agité. Elle se leva donc, sans avaler quoi que ce soit, chose plutôt inquiétante lorsqu'on la connaissait, ne serait-ce qu'un peu, et après sa douche matinale, se revêti d'une robe rouge de plage à la découpe dégradée, lui arrivant un peu avant les genoux et lacée dans le dos, des petites sandales aux talons menus et carrés vinrent s'ajouter à l'ensemble, elles étaient de couleurs blanches. Elle noua également un épais ruban blanc autour de sa taille. Une fois un grand hibiscus planté dans ses longs cheveux blond foncé, elle fut prête. Elle descendit quatre à quatre les escaliers, en faisant tout de même attention de ne pas déranger les pensionnaires. Elle s'était emparée d'un livre traitant de phénomènes paranormaux qu'elle affectionnait tout particulièrement.

Elle arriva devant de grandes baies vitrées. L'une d'entre elles possédait plutôt l'usage de porte. Elle ouvrit donc cette dernière et, un splendide jardin s'offrit à sa vue, coloré et foisonnant. Elle s'assit donc sur un des transats libres et ouvrit son fameux ouvrage là où elle l'avait laissée. Un air frais et embaumé d'odeurs délicieuses vint chatouiller ses narines et lui caresser le visage, s'engouffrant dans son épaisse chevelure. Elle sourit et trouvait que c'était un endroit parfait pour s'adonner à la lecture ou à d'autres activités littéraires et décida donc d'écrire son roman ici un peu plus tard. Elle abaissa les grosses lunettes de soleil assorties à sa tenue sur ses yeux et continua sa lecture. Soudainement, elle sentit une présence se révéler non loin d'elle.

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Le bip incessant du matin . Encore un réveil douloureux . Ce bruit si strident venait chaque début de journée mettre un terme au sommeil plus que mouvementé de Kyosuke . C’est dans ces moments là, que l’on se demande : pourquoi a-t-on un jour choisis cette alarme pour réveil ? Le réveil est déjà assez douloureux de nature, l’arrachage de l’esprit au sommeil, pourquoi faut-il en plus avoir à être réveillé par un son aussi désagréable à l’oreille … ? Kyosuke donna un grand coup de point sur l’interrupteur permettant de stopper ainsi ce bruit affreux . Encore une nouvelle journée mon petit Tsukushima, le travail t’attend ! Sauve la planète ainsi que tes études et le journal d’Okinawa News ! Ne gaspille pas trop d’argent et fait en sorte de faire de même avec le temps ! Après quelques petites résolutions du matin, encore une fois, mises à jour pour démarrer, Kyosuke passa lourdement sa main sur son visage, espérant se réveiller plus vite . Ses cheveux, bien que courts, étaient aussi ébouriffés qu’ils le pouvaient . Ses paupières, lourdes, n’osaient encore laisser ses yeux ouverts . Il tâtonna sa table de chevet pour y chercher ses lunettes . Trouvées . Il se redressa, tout en essayant de les placer correctement sur son nez . Kyosuke mit un petit moment à réagir . Ouverts, fermés, ouverts, fermés, … Ses yeux avaient apparemment du mal à s’habituer à la lumière du jour déjà perceptible . Après quelques instants resté ainsi, assez sur son lit, à attendre que ses yeux puissent enfin lui permettre d’y voir plus clair, il passa une main sur ses cheveux comme pour les recoiffer vite fait bien fait . « Encore un matin , un matin pour rien » …

Kyosuke regarda longuement les yeux plongés vers la provenance de cette lueur matinale, une simple ouverture vers l’extérieur : la fenêtre . Une lumière si chaude et agréable s’en échappait, et l’on pouvait alors apercevoir les beautés de l’aube . Le soleil était loin d’être à son zénith . Quelques nuages fins recouvraient quelque peu le ciel parsemé de multiples couleurs . Bien que cela était le paysage que Kyosuke avait l’occasion d’apercevoir, que ses yeux étaient rivés dessus, il était tant pensif qu’il n’y prêta même pas grande attention . Il sortit soudainement de ses pensées, puis regarda l’heure, bien qu’il savait au fond quelle heure il était, vu que son réveil venait à peine de sonner . Il se leva alors, se frottant une nouvelle fois la tête, tout en se dirigeant vers son armoire, placée en face du lit . Kyosuke choisit une tenue simple, comme d’habitude : chemise blanche, pantalon noir, cravate (ma foi, mal mise) . Il jeta un coup d’œil sur le miroir, tenta tant bien que mal de se coiffer correctement, même s’il était encore mal réveillé, et, encore les traces de la fatigue sur son visage, se dirigea alors vers son bureau . Il prit un des cahiers qui se trouvaient à sa surface, ainsi qu’un crayon à papier et une gomme, et s’apprêta à faire ce qu’il faisait tout les matins : une pause près des jardins, pour réfléchir calmement, seul avec la nature . Une chose qu’il appréciait tout particulièrement, pouvoir se poser ainsi . Le réveil paraissait alors beaucoup plus doux que quelques instants auparavant, ou du moins, cela le compensait .

Ainsi prêt, Kyosuke partit donc à la recherche du calme et de la sérénité du matin, près des jardins, là où l’on peut voir la nature s’éveillée calmement . Un endroit certes idéal, du moins pour lui . Il se dirigea donc vers les couloirs encore sombres . Aucun bruit, aucun signe . Surement était-il une fois de plus le premier debout . Il ferma la porte de sa chambre, sans se soucier du bruit que cela pouvait engendrer : il était bien trop fatigué pour cela . Il traversa donc les couloirs d’un pas lourd et lent, fixant la fin de celui-ci d’un regard perdu . Ce fut long, ce passage … Nul ne saurait dire combien de temps cela dura, quelques minutes ? quelques secondes ? Ou serait-ce, peut-être, quelques heures ? Qu’importe, ce fut long pour Kyosuke . Il descendit, d’un pas tout aussi lourd et lent, les escaliers rejoignant le hall . Là, toujours personne . Aucun bruit, aucun signe . Kyosuke marcha, tout aussi tranquillement, arpentant la salle comme telle une âme errante . Il arriva bientôt au niveau d’une large baie vitrée, qu’il se devait de franchir pour pouvoir alors accéder à l’extérieur du bâtiment . Il s’avança, prêt à passer un moment agréable, seul, pour humer calmement le doux air frais que lui apportait le vent du matin . Il sortit donc, et, respira cet air qu’il avait attendu depuis son réveil, fermant les yeux pour mieux apprécier cette sensation . Quoi de plus vrai qu’un bon bol d’air ? C’est ainsi qu’après avoir longuement humer, il commença alors son chemin vers les jardins, frais comme un gardon . C’était la première fois de la journée que ses traits plissés par la fatigue reprenaient leur forme initiale . Son visage lui, s’enrichissait peu à peu en couleur, tandis ce qu’il avançait toujours d’un pas franc vers son petit paradis à lui .

Une fois arrivait, il fut désagréablement surpris et choqué de voir qu’il n’était pas seul . En effet, une jeune demoiselle avait apparemment eu la même idée que lui, et se trouvait allongée paisiblement sur un des transats situés dans les jardins . Les yeux de Kyosuke s’écarquillèrent soudain . Il n’en revenait décidemment pas . C’était son petit jardin secret à lui où il allait tous les matins … Il n’aimait pas partager . Une certaine fureur apparût alors sur son visage . Ses sourcils ses froncèrent, alors qu’il dévisageait la demoiselle qui n’avait pas encore remarqué sa présence (apparemment) . Il tenta de reprendre son calme, et d’un regard venimeux, s’assis dans un transat à une distance qu’il jugeait assez grande de celui de la jeune fille . Kyosuke prit un air désagréable, et essaya tant bien que mal d’avoir l’air indifférent face à cela . Il se racla légèrement la gorge pour ne pas qu’elle prête énormément attention à lui, et fit semblant de commencer à lire, à écrire, et réfléchir comme si la présence de sa camarade ne lui importait guère . Néanmoins, il n’en était pas moins perturbé …

* Depuis quand elle vient ici, hein ? Et en plus elle m’a piqué mon transat . Ne pourra-t-on jamais être tranquille ? C’t’impressionnant … *

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La demoiselle n'avait nullement l'intention de déranger qui que ce soit, et malheureusement pour la jeune fille, ce fut le cas. La jolie blonde n'avait pas tout de suite remarqué la présence qui s'était pourtant immiscé dans ce jardin, non loin d'elle. Elle qui était d'une empathie sans nom, sentait de mauvaises ondes s'installer, l'ambiance s'était soudainement alourdie. Ses yeux dorés se levaient lentement de son ouvrage traitant de ses phénomènes tous plus étranges les uns que les autres. Elle aimait tout ce qui avait attrait au Fantastique et donc, le paranormal en faisait partie. Les sirènes et les Démons marins existaient bien après tout, alors, pourquoi pas des vampires ou autres spectres ?! Bref, depuis l'enfance de la princesse sirène, tout ça l'avait attirée. Cependant, revenons à nous moutons. Du coin de l'oeil, elle vit une silhouette masculine non loin d'elle. Les sourcils froncés, il ne semblait pas ravi. Mais de quoi, qu'est ce qui pouvait bien le titiller à ce point, alors qu'il faisait si beau et que l'air tiède embaumait de ses senteurs estivales les alentours. Cela, Sayuri ne le savait pas. Certes, étant nouvelle ici, elle ne le connaissait pas, il avait peut-être des problèmes mais, elle devina rapidement que c'était sa propre présence qui gênait le jeune homme. Oui, elle ressentait très fort toutes les choses de ce genre et puis, n'était-elle pas légèrement paranoïaque ? Elle cru donc qu'il s'agissait de sa faute et, hélas pour elle qui n'avait rien fait pour mériter cela, ce fut le cas.

Paralysée, elle n'osa rien faire. Le garçon s'installa sur l'un des transats, assez loin d'elle:

* Si il avait voulu m'éviter, il n'aurait pas fait mieux...! Mais qu'ais-je fait de si mal...? * songea la demoiselle, tout en touchant machinalement ses longs cheveux d'une manière douce et délicate. Elle ne put s'empêcher d'être en colère face à la réaction certes silencieuse mais impolie du jeune homme. N'oublions pas que ce véritable soleil personnifié en une éblouissante jeune fille n'en n'était pas moins impulsive et bouillonnante, tout comme l'élément de cet astre dirune. Elle tenta de se reconcentrer sur ces écrits compliqués, en vain ! Il se racla légèrement la gorge avant de commencer ses activités littéraires. Sayuri tenta de se calmer, qu'est ce qu'elle pouvait faire ?! L'ignorer ?! Oui mais, le problème de Sayuri, c'est que ces mauvaises tensions se répandèrent jusqu'au plus profond de son corps, tendant tous ces muscles de manière désagréable:

* Flûte, je suis déjà assez triste avec ce qui est arrivé à mon peuple, si il faut en plus que je ressente l'énervement ou la souffrance des autres...qu'est ce que je lui ai fait pour qu'il me montre de manière manifeste qu'il me déteste déjà ?! Il y avait d'autres transats bien plus près mais, il a choisi un très éloigné de moi avec une humeur qu'on a logiquement pas lorsqu'on pénètre dans ce genre d'endroit si apaisant...! Je suis paranoïaque je sais mais, tout de même...est-ce une raison pour...mais qu'est ce qu'il me fait penser celui-là ?! Je ne devrais pas me préoccuper de lui, après tout, on ne se connait pas à ce que je sache ! Non mais ! * s'énerva intérieurement la demoiselle. Elle commença à stresser, elle qui était si bien avant l'arrivée de cet " adolescent ".

Elle décida donc de chasser ces idées sombres pour s'envoler dans ses rêves, à vrai dire, elle n'avait pas choisi ceux que sa mémoire avait décidé de sortir subitement, comme un diable sortant de sa boîte. Oui, je parle effectivement de mémoire car, il s'agissait d'un souvenir, un souvenir bien heureux. Le jour où, petite, la princesse avait entendue une musique chantée par sa mère, son corps s'était mis à frétiller sur le rythme. Elle sentait un flux électrique la submerger. C'était la Danse, une chose forte et indescriptible qui l'attirait mais, elle se sentait comme dans un entonnoir dans cette queue, ne se sentant pas libre de mouvements, n'en faisant pas des assez créatifs à son goût. Ce fut à ses treize ans qu'elle avait pu se rendre sur Terre. Avec ses amies, elles avaient entendue une musique venant de la plage où se déroulait une fête publique. Sans y résister, elle avait répondu à l'appel de la danse et s'était amusée comme une petite folle, dansant à la fois gracieusement et follement, elle ne savait pas ce qu'elle dansait mais, elle dansait ! Son corps se soulevait, se déposait au sol,...c'était un beau souvenir, beaucoup de gens avaient été étonnés par son sens du rythme corporel. Elle n'avait pas qu'une voix merveilleuse mais le rythme dans la peau ! Il circulait partout en elle.

Elle revint malheureusement à elle, se sentant mal. Qu'est ce qui lui arrivait ?!
Une vision horrible de Gaïto, le Roi des Abysses, vint la hanter, lui disant d'un air sadique: " Princesse, je t'ai tout pris, tu vas connaître le malheur ! ". Elle revit son royaume en ruines, le visage souriant de sa mère avant cet incident qui s'était déroulé pendant le shopping de Kimi et de Sayuri. Toutes ces émotions fortes furent de trop pour Sayuri, la noyant dans l'angoisse, elle vit blanc autour d'elle pendant quelques secondes qui paraissaient interminables et se mit à hurler, sans pouvoir se contrôler, oubliant un instant le garçon et l'endroit où elle se trompait. Une violente migraine l'assena, elle se la tint avec ses deux mains, ne se rappelant même plus où elle était, heureusement, ce fut dans sa tête qu'elle cria la fois suivante:

* MAMAN, MAMAN, MAMAN,...*

Elle reprit enfin contact avec la réalité et vit cette fois le garçon la regarder fixement. Elle s'empressa de s'excuser:

" Go...gomenasaï ! " s'écria Sayuri d'une voix tremblante. Se rendant compte que la première quoi qu'elle avait crié s'était fortement entendu. Ce n'était vraiment pas la chose à faire et, elle l'avait faite. Elle s'apprêtait à prendre ses jambes à son cou mais, elle ne le fit pas.
Elle avait appris à ne pas s'enfuir, à se battre jusqu'au bout et, malgré les apparences, c'était bien ce qu'elle faisait, elle ne voulait pas s'enfuir, même si elle sentait que ce garçon allait être désobligeant avec elle ! Une chose était sûre, avec son fort caractère, il pouvait toujours courir pour qu'elle s'excuse à nouveau. Si il s'avérait être en en effet, un garçon impoli, elle le remetterait à sa place, même si des nausées la prenait soudainement d'assaut. Son regard doré redevint vite droit et elle fixa le garçon avec ses yeux de braise sûre d'elle.

» Green pearl voice ! :En cours: